La quatrième journée de Ligue des Champions se poursuivait ce soir. L'Atlético de Madrid en a profité pour se venger contre le Borussia Dortmund (2-0). Longtemps malmené, Tottenham a été sauvé par Harry Kane contre le PSV Eindhoven (2-1). Enfin, l'Internazionale a obtenu un match nul face au FC Barcelone (1-1).
L'Inter Milan et le FC Barcelone ont partagé les points sur la pelouse de San Siro (1-1).
Au terme d'un match très indécis, l'Inter et le Barça se sont quittés sur un score de parité (1-1) à l'occasion de la quatrième journée de la Ligue des champions. Globalement dominateurs, les Catalans ont bien cru pouvoir s'imposer grâce à l'ouverture du score tardive de Malcom (83e). Mais c'était sans compter sur le but égalisateur d'Icardi, quatre minutes plus tard (87e). Un scenario un brin frustrant qui peut leur laisser des regrets. Même s'ils seront vite atténués par la qualification désormais acquise pour les huitièmes de la Ligue des champions. Il ne reste plus que la première place du groupe C à valider.
Toujours privé de Messi, mais avec Dembélé titulaire pour compléter le trio offensif avec Suarez et Coutinho, le Barça a très vite pris le contrôle du jeu. Obligeant l'Inter à jouer bas et miser sur les contres et la vivacité de Périsic et Politano sur les côtés pour se montrer dangereux. Malgré le bloc défensif italien, les hommes d'Ernesto Valverde se sont procurés de multiples occasions. Avec 26 tirs, dont 8 cadrés.
Le portier slovène Handanovic, auteur de 7 arrêts, a longtemps repoussé l'échéance. Que ce soit face à Dembélé (2e, 67e), Coutinho (37e, 52e, 63e), Suarez (42e) ou Rakitic (59e). Mais il n'a rien pu faire sur la frappe enroulée du gauche au sol de Malcom (0-1, 83e), qui a marqué sur son premier ballon, 1 minute et 55 secondes après son entrée en jeu à la place de Dembélé.
L'ancien Bordelais n'est finalement pas devenu le héros du match. Car la défense catalane s'est fait surprendre par la suite. Icardi a hérité du ballon devant les six mètres après un tir contré. Dos au but, il a égalisé d'une frappe rageuse en pivot (1-1, 87e). Sur la seule tentative cadrée des Intéristes qui ne se sont jamais découragés. Un nul finalement presque au goût de victoire pour les hommes de Luciano Spaletti.
l’AS Monaco
officiellement éliminée
Avec la victoire de l’Atlético de Madrid face au Borussia Dortmund (2-0), le club de la Principauté n’a plus aucune possibilité de disputer les huitièmes de finale de la compétition, lui qui a été défait ce soir face à Bruges (4-0).
Les troupes de Thierry Henry pointent effectivement à huit points des deux leaders, le Borussia Dortmund et l’Atlético de Madrid, qui occupent respectivement la première et deuxième place du groupe. Elles sont également à trois points de Bruges, donc la qualification pour l’Europa League s’annonce elle aussi compliquée.
Naples - PSG (1-1)
"Le plus important encore, c'est d'abord de ne pas perdre parce que nous aurons encore la possibilité de gagner contre Liverpool et l'Etoile Rouge de Belgrade": les mots de l'expérimenté Gianluigi Buffon ont été prophétiques. Si Paris n'a pas dilapidé ses chances de qualification, son prochain match contre Liverpool, le 28 novembre, sera une "finale" à quitte ou double.
Et pourtant, pendant plus d'une heure, le déplacement au San Paolo avait pris des allures scénario de rêve.
Devant au score grâce au but de Juan Bernat juste avant la mi-temps (45+1), Paris était virtuellement premier de son groupe après la surprenante victoire 2-0 de l'Etoile Rouge de Belgrade un peu plus tôt sur Liverpool, pourtant finaliste sortant de la compétition et leader de la poule avant la 4e journée.
Mais les coéquipiers de Thiago Silva, auteur d'une erreur fatale, ont craqué à l'heure du jeu en concédant un pénalty transformé par Lorenzo Insigne (61e).
Sans Edinson Cavani, d'Adrien Rabiot et Presnel Kimpembe, laissés sur le banc au coup d'envoi, Paris avait pourtant longtemps dominé son sujet grâce au système de jeu en 3-4-3 mis en place par Thomas Tuchel. Très loin de la prestation insipide du match aller (2-2) au Parc des Princes.
Le brasier du San Paolo, son "THE CHAAAAMMMPPIIOOOONSSSSS" juste avant le début du match et le pressing intense des Napolitains n'ont pas impressionné la bande à Neymar. Incisifs d'entrée de jeu, les Parisiens auraient même pu ouvrir le score dès la 5e minute sur une perte de balle de Callejon.
Mais Marco Verratti, bien servi par Neymar, a vu son "pétard" être détourné en corner.
Dans un grand soir, le N.10 brésilien a ensuite été l'auteur d'une inspiration géniale qui aurait -une nouvelle fois- dû conduire à l'ouverture du score (16e) : lancé en profondeur par Angel Di Maria, "Ney" a talonné en pleine pour course pour Meunier, qui au lieu de frapper a fait une passe ratée dans la surface...
Après sa chevauchée stérile mais fantastique (18e), le Brésilien a parfaitement servi Mbappé, qui a vu sa demi-volée passée de peu au-dessus de la cage d'Ospina (23e).
Maître du jeu et de la possession, Paris s'est toutefois longtemps heurté au mur napolitain incarné par Kalidou Koulibaly. Après avoir rattrapé Mbappé, pourtant connu pour ses accélérations fulgurantes (29e), le défenseur sénégalais a coupé le centre de Meunier pour le Français, idéalement placé dans la surface (36e).
Conscient qu'il ne lui restait que quelques heures avant de briller dans un grand rendez-vous avant la clôture des votes pour le Ballon d'Or, "Kyky" a finalement trouvé la brèche juste avant la mi-temps.