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actualité sportive

Ligue des champions

Tenu en échec par Hoffenheim (3-3) en encaissant un but dans le temps additionnel, Lyon pourrait nourrir des regrets. Mais sa prestation ne le justifie pas. Sauvés par leurs individualités, les Gones ont rendu une triste copie sur le plan collectif et tactique.

Lyon peut s'en vouloir d'avoir laissé filer ce match. Mais il aurait été difficile de comprendre comment Lyon aurait pu le gagner. L'OL n'a presque jamais maîtrisé la rencontre. En grande difficulté sur les côtés et pour relancer, les Gones, beaucoup trop passifs en défense, ont souffert une grande partie de la rencontre. Bien sûr, il y a eu des bonnes périodes lyonnaises, comme lors des 15 premières minutes. Mais elles ont été très rares. Au final, Hoffenheim a dominé dans la possession, a multiplié les centres mais a payé cash la lourdeur de sa défense en se faisant punir sur des transitions rapides lyonnaises.

Manchester City n'a pas laissé passer l'occasion de se replacer dans le groupe F en dominant facilement le Shakhtar Donetsk (0-3) en Ukraine mardi. Dominateurs de bout en bout, les Citizens auraient même pu corser l'addition avec un peu plus de réussite. Avec ce succès probant, les hommes de Pep Guardiola profitent du nul de Lyon pour prendre la tête de leur poule.

 

Malgré sa bonne volonté, le Shakhtar n'a pas réussi à s'imposer comme l'an passé (2-1 en 2017). Manchester City était tout simplement trop fort dans tous les compartiments du jeu pour que les hommes de Paulo Fonseca puissent marquer un but. Et quand sa force de frappe offensive tourne à plein régime, le résultat est sans appel (0-3). Et dire que les Citizens ont pourtant pêché dans la finition ce mardi soir...

lès l'entame de match, les Citizens auraient pu ouvrir le score dès la troisième minute mais les Ukrainiens ont résisté grâce à Pyatov et à leur capitaine Rakitskiy jusqu'à la 30e minute. Auteur d'un très bon début de match, David Silva a été finalement récompensé en reprenant de volée un ballon qui est arrivé dans ses pieds après une frappe contrée signée Gabriel Jesus (0-1, 30e). Manchester City a simplement été impérial, que ce soit dans les phases de possession mais aussi dans la rapidité des contres. A la 34e minute, Benjamin Mendy était à la réception d'un bon ballon de De Bruyne. Le Français a tenté sa chance de loin mais Pyatov déviait en corner. Et c'est sur ce corner que le Belge a trouvé Aymeric Laporte qui a inscrit le deuxième but de la tête (0-2, 35e).

Même si le Shakhtar a réussi à se porter près de la surface des Citizens, notamment avec un centre-tir d'Ismaily (50e) ou une frappe enroulée d'Alan Patrick (65e), les Taupes ne sont pas parvenues à tromper la vigilence d'Ederson et une défense menée par un excellent Otamendi, préféré ce soir à Kompany par Guardiola. Le technicien espagnol a réussi son coaching en faisait entrer Bernardo Silva à la 68e minute. En effet, 86 secondes plus tard, le Portugais a profité d'une bonne course de Gabriel Jesus pour tromper les défenseurs et marquer après que le ballon ait touché le poteau (0-3, 70e).

La Juventus de Ronaldo n'a fait qu'une bouchée (0-1) d'un Manchester United sans grande ressource pour le retour de la vedette portugaise à Old Trafford, sur fond d'accusation de viol, mardi lors de la 3e journée de la Ligue des champions.

 

Grâce à cette victoire, la troisième en trois matches, les Turinois font un grand pas vers la qualification pour les huitièmes de finale. Avec neuf points, cinq d'avance sur les "Red Devils", ils n'ont besoin que d'un point... Une victoire en Italie lors du match retour journée leur assurerait de remporter le groupe H. Pour Manchester United et José Mourinho, l'opération n'est pas catastrophique après le match nul entre Berne et Valence un peu plus tôt (1-1), mais elle vient jeter un nouveau voile de doute. En ce début de saison difficile, les Mancuniens sortaient de deux matches encourageants contre Newcastle (3-2) et Chelsea (2-2), les revoilà revenus à la case départ. Malgré les Pogba, Mata, Rashford, Lukaku et Martial, Manchester United a été largement dominé, par une "Juve" confiante, à l'image de sa vedette.

"L'équipe alignée, c'était pour que les garçons se sentent positifs et qu'ils tirent un sentiment positif de notre match à Stamford Bridge. Mais la Juventus, c'est un autre niveau de qualité, je dois être honnête. Un autre niveau de qualité, de stabilité, d'expérience, de savoir-faire. A la base de l'équipe, ils ont Bonucci et Chiellini. C'est cette base qui leur permet de jouer avec cette liberté en attaque. 'Perdez la balle, pas de problème, on est là.' Nous aurions pu mériter mieux pour l'effort des garçons. Je ne me plains pas de mes gars. J'ai un sentiment positif à propos de leurs efforts" a réagi José Mourinho.

Au stade Santiago-Bernabeu, la victoire a été plus difficile qu'attendu pour le Real, qui s'est imposé grâce à Karim Benzema (11e) et Marcelo (55e) malgré des bévues défensives persistantes dont Patrik Hrosovsky a profité en fin de match (79e). Et pour ne rien arranger, le Brésilien Marcelo, tout juste revenu de blessure, s'est à nouveau fait mal (90e).


Au classement du groupe G, l'équipe triple championne d'Europe en titre s'offre un peu d'air avec 6 points (2e), soit autant que l'AS Rome (1re, 6 pts), avant d'aller en République tchèque début novembre pour tenter d'enfoncer le clou face au Viktoria Plzen.

Pour autant, le cas Lopetegui ne semble pas réglé: son Real paraît bien fragile derrière et bien fébrile devant avant d'aller défier le grand rival barcelonais dimanche en Championnat d'Espagne.

Et il faudra voir si la patience du président merengue Florentino Pérez est suffisante pour offrir un répit au technicien basque, cerné par les rumeurs d'un renvoi et d'un possible remplacement par Santiago Solari, entraîneur de la réserve.

En attendant, il fallait voir Lopetegui, costume sombre et cravate assortie, haranguer ses joueurs à la pause d'un match que le Real a dominé sans parvenir à retrouver entièrement sa sérénité.


Libération pour Benzema

L'ancien sélectionneur espagnol avait pris un risque en alignant un latéral droit improvisé, l'ailier Lucas Vazquez, afin d'avoir plus de puissance de feu face à la récente pénurie de buts de son équipe (8 heures sans marquer!).

Cette stratégie a bien fonctionné puisque c'est sur un centre de Vazquez que Benzema, très en vue, a placé une tête piquée imparable pour ouvrir le score (11e).

Une petite libération pour l'avant-centre français, qui n'avait plus marqué depuis huit matches officiels et devient en solitaire le quatrième meilleur buteur de C1 avec 57 buts, devant Ruud van Nistelrooy (56 buts) et à seulement 14 longueurs de Raul Gonzalez (3e, 71 buts) derrière l'intouchable duo Ronaldo-Messi.

Cette ouverture du score n'a toutefois pas réglé les problèmes de finition madrilènes: Sergio Ramos a trouvé le poteau (5e), Gareth Bale marqué un but logiquement annulé pour hors-jeu (33e), Isco gâché un cadeau improbable du gardien adverse (36e) avant de voir sa frappe instantanée détournée par le portier (37e)...

Ces maladresses ont permis à Plzen de rester dans le match et l'équipe tchèque a profité au mieux des lacunes défensives de... Lucas Vazquez. Le revers de la médaille!


Il était écrit que le Real allait s'en sortir

Tour à tour, Petrzela (10e), Limbersky (30e) et surtout Hrosovsky (45e) ont eu des occasions brûlantes qu'ils ont inexplicablement manquées. Et on peut penser que face à une autre opposition, comme par exemple dimanche à Barcelone, les dégâts seraient bien plus importants.

Mais il était écrit que le Real allait s'en sortir.

A la 55e minute de jeu, la "Maison blanche" s'est enfin mise à l'abri avec une talonnade de Bale pour Marcelo, qui a marqué d'un petit ballon piqué.

Un petit ouf de soulagement pour Lopetegui, même si son Real a tremblé plus que de raison après la réduction du score de Plzen (79e) puis perdu Marcelo sur blessure (90e)... Bref, rien ne semble réglé.

 
Le Bayern Munich domine l'AEK Athènes (0-2) et retrouve la victoire en C1
le Bayern se rassure. Les joueurs bavarois l'ont emporté mardi sur la pelouse de l'AEK Athènes (0-2), reprenant leur marche en avant européenne après leur récent nul contre l'Ajax Amsterdam. Javi Martinez puis Lewandowski ont plié l'affaire en deux minutes pour replacer provisoirement Munich en tête du groupe E.

Le Bayern Munich n'a pas eu à forcer son talent. En déplacement sur la pelouse de l'AEK Athènes ce mardi soir, les Bavarois se sont imposés sur le score de 0-2, grâce à deux buts en deux minutes inscrits en seconde période par Javi Martinez puis Robert Lewandowski. Si l'essentiel est au bout, les hommes de Nico Kovac n'ont pas franchement convaincu dans le jeu. Grâce à ce succès sans contestation et après trois journées, le Bayern s'installe provisoirement en tête du groupe E, en attendant l'autre rencontre de la poule, à savoir Ajax Amsterdam – Benfica Lisbonne.

Après s'être rassuré en Bundesliga, le Bayern Munich avait à cœur d'en faire de même en Ligue des champions. Pourtant, le contenu de la première heure avait de quoi susciter l'inquiétude du côté bavarois. Seul le côté gauche, notamment sous l'impulsion de Serge Gnabry titularisé à l'aile à la place de Franck Ribéry, forfait, a donné quelques satisfactions. L'ancien pensionnaire du Werder Brême s'est montré particulièrement virevoltant, sans pour autant réussir à trouver ses partenaires. Sa propre frappe en angle fermé n'a pas accroché le cadre (39e).

En face, l'AEK Athènes ne s'est pas montré plus dangereux et a surtout opéré en contre, sans parvenir pour autant à inquiéter un Manuel Neuer, appelé à passer une soirée plutôt tranquille.

Deux minutes et tout est renversé

Au retour des vestiaires, les hommes de Nico Kovac ont commencé à progressivement mettre de la vitesse dans leur jeu. Peu en réussite depuis le début de la rencontre, Javi Martinez a fini par délivrer les siens en reprenant du gauche une première tentative contrée d'Arjen Robben (61e). Dans la foulée, étrangement seul aux six mètres, Robert Lewandowski n'a eu plus qu'à pousser le cuir au fond du but de Vasilios Barkas (63e). L'international polonais aurait même pu inscrire un doublé mais sa frappe du pied droit a été arrêtée sur sa ligne par le dernier rempart adverse (66e).

 

 

 

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