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actualité sportive

Mercato 2019

PSG, Inter, Roma : Nicolò Barella a fait son choix

Malgré son jeune âge, Nicolò Barella a déjà emmagasiné une sacrée expérience en Italie. Vingt-et-un matches lors de la saison de la montée en Serie A de Cagliari, en 2015/2016, puis trois saisons complètes dans l’élite du football italien (100 matches) lui auront permis d’intégrer la sélection suprême. Remarquées, ses performances lui valent aujourd’hui l’intérêt des plus grosses écuries italiennes. Ces derniers jours, l’Inter et la Roma étaient liées au joueur sarde. C’est du côté du fraîchement nommé Gianluca Petrachi, nouveau DS de la Roma, que sont venues les dernières nouvelles. 

L’Inter est passé devant la Roma

Présenté devant la presse, l’ex du Torino a passé en revue chaque dossier mercato lié à la Louve. Et lorsque le nom de Nicolò Barella a été évoqué, ce dernier s’est montré clair. « Personnellement, je n’ai jamais appelé Barella, c’est Cagliari qui est venu vers nous en nous disant que les négociations étaient au ralenti avec l’Inter. Pour moi, l’opération était difficile hier et elle l’est encore aujourd’hui. Cagliari voudrait le transférer à l’AS Roma, mais le joueur, lui, a choisi l’Inter Milan. Barella peut m’appeler pour me dire qu’il est revenu sur sa décision et on voit si l’on peut discuter, mais pour moi, à ce moment précis, ce chapitre est clos », a lâché Gianluca Petrachi, sans détour, avant de révéler les dessous du dossier.

« J’ai lu des choses inexactes. Son agent avait déjà rencontré la Roma avant mon arrivée et était tombé d’accord sur les paramètres économiques. Il était content. Mais, après le départ de Monchi (à Séville, ndlr), on a un peu perdu le fil, parce que l’agent attendait de savoir qui allait arriver (la Roma n’avait ni entraîneur, ni directeur sportif). On a perdu un peu de temps, parce qu’on parle de beaucoup d’argent à réunir. L’Inter s’est inséré dans les discussions, a fait une proposition à Cagliari, Antonio Conte a appelé le joueur, et l’a convaincu. Le garçon a l’ambition de disputer la Ligue des champions. » Le remplaçant de Monchi a ensuite précisé qu’il n’était pas dans ses habitudes de forcer un joueur à le rejoindre. Il doit être motivé. Sinon, il vaut mieux qu’il rejoigne une autre destination. L’Inter, sans doute, à condition qu’il finalise le deal avec Cagliari.

Juventus : Blaise Matuidi, le grand perdant du mercato ?

Massimiliano Allegri l’adorait et lui a offert 29 titularisations en Serie A et 8 en Ligue des Champions. Mais avec Maurizio Sarri, cela pourrait être une toute autre histoire pour Blaise Matuidi. C’est ce que pense la Gazzetta dello Sport, qui indique aujourd’hui que le Français, âgé de 32 ans, devrait être la victime principale de l’arrivée sur le banc de touche de l’ancien coach de Naples et de Chelsea. Pourquoi ? Parce qu’il privilégie la touche technique, à l’image des milieux qu’il a composés dans ses précédents clubs.

Matuidi ne serait donc pas assez fin techniquement pour Sarri. Ce reproche, il l’a entendu à de multiples reprises dans sa carrière mais à chaque fois, il a su inverser la tendance auprès de ses différents entraîneurs, tous séduits par sa capacité à répéter les efforts durant 90 minutes et par ses projections vers l’avant. Toutefois, la saison à venir pourrait être différente. A cause de Sarri donc, mais aussi du marché réalisé par la Juventus.

AS Roma : Javier Pastore sous pression

 l’été dernier, Henrique a réussi la prouesse de vendre Javier Pastore à l’AS Roma pour 24,7 M€. Une belle somme pour un joueur adulé au Parc des Princes, mais trop irrégulier et surtout trop souvent blessé.

En Italie, Pastore pensait toutefois relancer sa carrière dans une Serie A qui l’a révélé. Mais comme à Paris, le natif de Cordoba a connu des hauts et des bas. Un bilan mitigé et une longue blessure au mollet qui l’ont placé en mai dernier dans la liste des joueurs dont voudraient se séparer les dirigeants giallorossi cet été. Il faut dire qu’avec un salaire annuel net de 4 M€, Pastore en agace certains après une saison 2018/2019 terminée avec un bilan comptable de 14 matches joués en championnat (seulement 7 titularisations). Un investissement pas très rentable donc.

Flingué par Totti, mais décidé à renverser la vapeur

Une impression générale appuyée lundi dernier par des propos peu flatteurs de la légende du club de la Louve, Francesco Totti. Interrogé sur ses rapports avec le directeur sportif de l’époque, Monchi, le champion du monde 2006 avait clairement qualifié Pastore (sans le nommer) d’erreur de casting. « Disons que je ne nommerais aucun joueur, par respect. Je revenais de vacances, on m’a demandé mon avis sur un joueur. J’ai dit que, pour le moment, c’est un joueur qui ne pourrait pas faire de bien à la Roma, qu’il avait eu 3000 blessures, qu’il ne s’adapterait pas au 4–3-3. J’ai dit qu’il vaudrait mieux prendre un autre joueur. On m’a dit : " tu dis toujours non, tu es contre la Roma". J’aurais fait d’autres choix. » Rhabillé pour l’hiver au moment de partir en vacances d’été, Pastore sait qu’il est attendu au tournant.

La Gazzetta dello Sport indique en effet que la direction romaine réfléchit toujours à s’en séparer, même si plusieurs facteurs (âge, salaire, valeur marchande) rendent difficile un départ. De son côté, le joueur semble avoir reçu le message. Parti en congé, Pastore n’a pas fait qu’emmener sa famille avec lui. Le journal au papier rose révèle qu’un préparateur physique se trouve également avec l’Argentin. Une préparation estivale studieuse. Car en 2019/2020, Pastore sait qu’il doit convaincre le nouvel entraîneur de la Louve, Paulo Fonseca, et ne pas manquer le coche sous peine de devoir commencer à regarder vers d’autres cieux.

 

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