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actualité sportive

Défaite = paris saint germain

Défaite = paris saint germain
 
 
LIGUE DES CHAMPIONS – Après trois semaines de psychodrame, le PSG va enfin en découdre avec le Borussia Dortmund en 8e de finale retour. Paris n’a qu’un but de retard sur les Allemands mais le club a connu de drôles de journées entre les deux manches. psg restera un petit club de ligue 1 avec Qatari ou pas

De la négativité, déplorée par Leonardo au soir d'une victoire face à Lyon, à la peur, suspectée par Thomas Tuchel et une partie des Ultras massés dans le virage Auteuil un jour de succès face à Bordeaux, le Paris Saint-Germain a nagé en eaux troubles ces dernières semaines. Ces mauvaises ondes sont, comme par enchantement, réapparues à l'orée des huitièmes de finale de la Ligue des champions et ont trouvé un écho certain après la défaite de Dortmund (2-1). Défaite qui, si l'on se fie au simple résultat, ne condamne en rien le PSG, mais l'a plongé dans un abîme de perplexité et de doutes.

Avant de retrouver le Borussia pour une opération loin d'être désespérée, même devant des tribunes désespérément vides suite au huis clos décrété lundi et avec un Kylian Mbappé incertain en raison d'une angine déclarée le même jour, Thomas Tuchel et son staff se sont évertués à trouver des parades tactiques et techniques aux problèmes posés par les Allemands, afin d'éviter de buter sur la marche des huitièmes de finale pour la quatrième année de suite. Les Parisiens ont, on l'espère, aussi travaillé sur l'aspect mental des choses et un groupe qui a été touché par son revers au Signal Iduna Park. Redonner confiance à tout un groupe, c'est vital, à défaut d'être simple.

Comment s'y prend-on ? On l'a vu : les victoires ne suffisent pas. Dans le cas du Paris Saint-Germain, c'est une évidence. Il faut exercer un travail plus profond sur les joueurs, autant marqués par le passif du club depuis 2017 que par leur revers dans la Ruhr. Ancien entraîneur adjoint du PSG durant trois saisons aux côtés d'Artur Jorge (de 1991 à 1994) et reconverti dans la préparation mentale, Denis Troch livre ses clés : "Pour tirer le maximum de son potentiel, il est nécessaire de chasser les interférences. Chasser la pression, les enjeux, sortir tout ce qui peut interférer négativement. Cela ne veut pas dire qu’il faut être dans le déni mais c’est en être conscient qu’il peut y avoir des ondes négatives de l'extérieur mais, comme on n’a pas de levier sur elles, il est nécessaire de travailler sur ce qui est en notre pouvoir."

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