actualité sportive
L'ASM s'était pourtant donnée les moyens de ne pas souffrir jusqu'au bout en signant l'entame parfaite, avec deux buts en moins de vingt minutes pour effacer son retard du match aller (2-1). Sur cette période, la formation monégasque a affiché tout son potentiel, avec un pressing très haut, une très bonne animation dans les couloirs et beaucoup de mouvement en attaque. Mais elle n'a pas su tenir ce rythme plus longtemps, et ses limites défensives sont réapparues au grand jour.
Fenerbahçe aurait pu en profiter davantage, mais le réalisme et la réussite ont fait défaut aux Turcs. Pas aux Monégasques, qui ont marqué le but de la qualification sur l'une de leurs très rares occasions de la seconde période. Cette efficacité a payé au bout du compte, comme souvent en Ligue des champions, et l'ASM peut s'en réjouir car cela lui a parfois manqué par le passé. Mais son excellent début de match appelait plus de constance dans le jeu sur l'ensemble de la rencontre.
Monaco peut vraiment remercier Valère Germain. C'est lui qui a mis l'ASM sur la bonne voie en ouvrant le score, et c'est lui qui l'a remise en position de qualifiée en inscrivant le troisième but. Sa complémentarité avec Radamel Falcao, criante sur le premier but, est un vrai plus pour le club de la Principauté. Quel dommage que le Colombien, nommé capitaine pour ce match, se soit blessé à la fin d'une première période très aboutie.